SELON le principe n° 2, on sent que pour qu’un hiver soit le moins exposé au
mauvais temps, et par conséquent pour qu’il soit très-froid et peu pluvieux
sur-tout dans le premier mois, il faut que la position des nœuds et des apsides,
dans la première moitié de cette saison, ne permette pas à la nouvelle lune de
s’approcher ni des uns, ni des autres ; mais, dans le cas où elle avoisineroit
un apside, ce doit être plutôt le périgée ; il faut en outre que les quadratures
arrivantes ne tombent point avec les nœuds ou dans leur voisinage, et qu’elles
soient éloignées des apsides.
De là l’aperçu n° 12 qui présente, comme circonstances propres à la production
d’un hiver très-froid, des positions d’apsides et des nœuds qui sont à-peu-près
dans ce cas.
Il suffit, pour s’en assurer, de considérer dans le tableau des saisons les
différentes positions de l’apogée et du nœud citées dans l’aperçu n° 12, et l’on
verra que la nouvelle lune, sur-tout dans le premier mois, tombe loin de
l’apogée et du nœud, et que les nœuds ne coïncident pas néanmoins avec les
quadratures arrivantes.
Si l’on consulte ensuite les faits recueillis, on trouvera généralement que dans
les hivers
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